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Kurdes: "Ali le chimique" refuse de s'exprimer à la reprise du procès


Mardi 23 janvier 2007 à 14h03

BAGDAD, 23 jan 2007 (AFP) — Le cousin de Saddam Hussein, "Ali le Chimique", accusé avec cinq autres responsables de l'ancien régime de génocide contre les Kurdes, a refusé de s'exprimer mardi, à la reprise de leur procès à Bagdad.

A l'ouverture des débats, après une pause de 12 jours, le juge Mohammed al-Oreibi al-Khalifa a donné la parole aux accusés, mais a essuyé un double refus.

"Je ne ferai aucune déclaration au tribunal, tant que je n'aurai pas pu voir mon avocat", a déclaré Ali Hassan al-Majid, dit "Ali le chimique", sans autre explication. Une position suivie par Sabir al-Douri, ancien chef du renseignement de Saddam Hussein.

Le juge a alors éteint les microphones et une discussion au ton vif s'est engagée entre le tribunal et les deux hommes.

Les accusés risquent la peine de mort si leur responsabilité est prouvée dans les opérations militaires Anfal, menées en 1987 et 1988 au Kurdistan (nord), au cours desquelles 180.000 personnes ont été tuées dans des exécutions de masse ou des bombardements chimiques, selon l'accusation.

pool-jds/wai/chp/ger

Les informations ci-dessus de l'AFP n'engagent pas la responsabilité de l'Institut kurde de Paris.