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Syrie: une alliance antijihadistes reprend l'hôpital de Raqa à l'EI


Mardi 17 octobre 2017 à 09h54

Kobané (Syrie), 17 oct 2017 (AFP) — Une alliance de combattants kurdes et arabes soutenue par Washington a annoncé mardi avoir repris l'hôpital de Raqa, l'un des derniers réduits du groupe Etat islamique (EI) dans cette ville du nord syrien.

"L'hôpital national a été libéré (...), 22 combattants étrangers ont été tués", ont annoncé sur leur site internet les Forces démocratiques syriennes (FDS).

"Les combats se poursuivent (...) près du stade", toujours tenu par Ies jihadistes, ont-elles ajouté.

L'ex-"capitale" de l'EI en Syrie est devenue le symbole des pires atrocités commises par l'organisation jihadiste, qui y aurait planifié des attentats ayant frappé plusieurs pays ces dernières années, notamment en Europe.

Avec l'appui des frappes aériennes de la coalition internationale emmenée par Washington, les FDS sont entrées dans la ville en juin et en ont progressivement reconquis l'essentiel.

Ces derniers jours, en vertu d'un accord négocié par des responsables locaux et des représentants tribaux, les derniers civils pris au piège ont pu être évacués et les jihadistes syriens ont été autorisés à quitter la ville, selon les FDS.

Dimanche, un porte-parole de cette alliance antijihadistes assurait que jusqu'à 300 jihadistes étrangers seraient encore retranchés dans le centre de Raqa, certains avec leurs proches. Ils n'ont pas été autorisés à quitter la ville.

Lundi soir, les FDS avaient annoncé avoir "totalement libéré" le tristement célèbre rond-point d'Al-Naïm, où l'EI menait ses exécutions lorsqu'il était encore maître de la ville.

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), "les jihadistes s'étaient retirés depuis deux semaines de ce rond-point mais les FDS n'étaient pas parvenues à le contrôler car il était miné."

Les informations ci-dessus de l'AFP n'engagent pas la responsabilité de l'Institut kurde de Paris.